«L'affaire Spaggiari : Les dessous du casse du siècle».
«Ni arme, ni violence et sans haine» : tels sont les quelques mots manuscrits retrouvés dans la salle des coffres par le personnel de la Société générale de Nice, un matin de juillet 1976. Dans la chambre forte ravagée, près de 370 coffres ont été éventrés. Mais des auteurs du «casse du siècle», il ne reste aucune trace. Le «gang des égoutiers», mené par Albert Spaggiari, s'est volatilisé, emportant un butin de 50 millions de francs. L'affaire, exceptionnelle par les moyens employés - un tunnel de huit mètres de long creusé pendant deux mois par les malfaiteurs depuis les égouts de la ville -, fait grand bruit à l'époque. D'autant que, quelques mois après son arrestation, Spaggiari réussit une évasion spectaculaire, sautant par la fenêtre du juge d'instruction. Il ne sera jamais repris...
«Travail d'orfèvre : Les dessous du casse d'Anvers».
Février 2003, en plein centre d'Anvers, en Belgique. Comme chaque lundi matin, le gardien du «Diamond centre», l'un des immeubles du quartier des diamantaires, fait sa ronde. Dans les étages, rien d'anormal. Mais, lorsqu'il arrive au deuxième sous-sol, où se trouve la salle des coffres, il découvre une pièce complètement saccagée. Plus d'une centaine de coffres, dans lesquels les négociants en diamants entreposent leurs précieux stocks, ont été pillés. En plein cœur d'un quartier réputé inviolable, les malfaiteurs ont emporté un butin de près de cent millions d'euros. Aucune effraction, aucune alarme déclenchée, aucun témoin : les policiers ne disposent pour démarrer leur enquête que de cette salle des coffres totalement dévastée...